Le Parti socialiste présente son contre-budget dans une démarche audacieuse pour reconcilier fiscalité, justice sociale et gouvernance de gauche. En mettant en avant le retour à la retraite à 62 ans et l’instauration de la taxe Zucman, le parti ambitionne de réduire significativement le déficit tout en consolidant son positionnement sur les revenus élevés. La stratégie, imaginée pour contraster avec les propositions de François Bayrou, s’appuie sur des mesures équilibrées entre économies et investissements pour répondre aux enjeux de la réforme des retraites et de la fiscalité.
Le plan dévoilé par le Parti socialiste repose sur une ambitieuse réduction du déficit de 21,7 milliards d’euros en 2026. Avec retour à la retraite à 62 ans et la suspension immédiate de la réforme des retraites, le parti affirme sa volonté de gouverner de manière responsable sans recourir au 49-3. L’option choisie vise à établir un compromis entre économies et recettes nouvelles, en ciblant particulièrement les revenus élevés.
- Réduction du déficit par 14 milliards d’économies sans impacter les travailleurs.
- 26,9 milliards d’euros de recettes anticipées via des mesures fiscales ciblées.
- Investissements de 19,2 milliards pour le pouvoir d’achat et la suspension de la réforme des retraites.
- Volonté affichée de gouverner par le compromis et la concertation.
Mesures clés | Mécanisme | Impact financier |
---|---|---|
Réduction du déficit | Économies structurelles | 21,7 milliards € en 2026 |
Investissements | Soutien au pouvoir d’achat | 19,2 milliards € |
Recettes fiscales | Taxe Zucman et baisse de la CSG | 26,9 milliards € |
Cette stratégie s’inscrit dans l’effort du parti pour présenter un modèle économique alternatif plus proche des valeurs de la gauche axées sur justice sociale.

Approche budgétaire et fiscalité : l’essence même du plan alternant
Au cœur du contre-budget se trouve la révision de la fiscalité, avec notamment l’instauration d’une taxe Zucman. Cette mesure, prévue à hauteur de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, vise à renforcer l’équité fiscale en ciblant les fortunes les plus importantes. Ce dispositif, inspiré d’études économiques récentes, vient s’ajouter à une baisse ciblée de la CSG pour les salaires jusqu’à 1,4 SMIC.
- Mise en place d’une taxe Zucman pour les revenus et patrimoines élevés.
- Réduction progressive de la CSG pour les bas revenus.
- Création d’un système fiscal visant la justice sociale.
Outil fiscal | Application | Recettes attendues |
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Taxe Zucman | Patrimoines > 100 millions € | 15 milliards € |
Baisse de la CSG | Salaires jusqu’à 1,4 SMIC | Complément fiscal |
La révision du système fiscal témoigne d’un engagement pour une redistribution équitable, alignant la fiscalité sur le principe de la justice sociale tout en fournissant les moyens nécessaires pour soutenir les politiques publiques.
Gouverner autrement : refus du 49-3 et dialogue avec la gauche
Le Parti socialiste insiste sur son refus catégorique du 49-3 et appelle à une gouvernance par le consensus. Ce positionnement se traduit par une volonté de négocier minutieusement chaque texte, en impliquant les députés issus du front républicain, et en préparant l’après François Bayrou avec des partenaires de la gauche modérée.
- Engagement à ne pas utiliser le 49-3 et à privilégier le dialogue parlementaire.
- Consolidation des alliances avec les députés de l’élan républicain.
- Propositions de compromis inspirées par le rapport de René Dosière.
Proposition | Parti socialiste | Alternative de Bayrou |
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Réduction de déficit | 21,7 milliards € | 44 milliards € |
Mode de gouvernance | Négociations texte par texte | Recours aux mesures d’urgence |
Fiscalité | Taxe Zucman et baisse de CSG | Augmentation d’impôts indirects |
Les propositions du contre-budget témoignent d’une détermination à instaurer une gouvernance basée sur le compromis et le dialogue, répondant aux exigences d’une gauche moderne et engagée. Ce choix stratégique, s’articulant autour de mesures innovantes, vise à instaurer une ère politique plus inclusive et concertée pour 2025.
Source: www.bfmtv.com